Vous êtes plutôt Mer Méditerranée ou Océan Atlantique ? Certainement un des grands débats de l’été ! Et bien vous pouvez faire les deux en Ardèche. Eh oui, le partage des eaux Atlantique/ Méditerranée traverse les montagnes ardéchoises. D’un côté l’eau coule vers l’Atlantique, de l’autre vers la Méditerranée.
Pour marquer physiquement cette frontière, le Parc des Monts d’Ardèche a créé un parcours artistique de 100 km. Tout au long, des artistes et des designers ont créé des installations qui mettent en valeur le patrimoine, le paysage et cette ligne de partage des eaux, racontant ainsi l’histoire des lieux qu’elle traverse.
Alors nous sommes partis à la découverte de ce parcours fraichement inauguré. Départ le matin, direction le plateau ardéchois. Le trajet est un voyage en soi ! On emprunte des petites routes qui passent à travers des bois et traversent une ribambelle de petits villages typiques qui semblent sortis de nulle part. De temps en temps, on s’arrête sur le bord de la route pour profiter de la vue incroyable qui s’offre à nous. On vous le dit le trajet est un voyage en soi !
Mont Gerbier de Jonc
Première étape : Le Mont Gerbier de Jonc. C’est certainement le lieu le plus emblématique du partage des eaux. Eh oui, c’est la source de la Loire ! Nous découvrons l’installation d’Olivier Leroi qui raconte la Loire à travers son œuvre. On vous en dit plus ici.
On ne peut pas s’empêcher de monter à son sommet. De là-haut, la vue est imprenable à 360°. Alors on en profite pour pique-niquer avant de redescendre.
On repart sous le regard attentif du Gerbier de Jonc qui nous suit dans tous les environs. Direction la Chartreuse de Bonnefoy.
La Chartreuse de Bonnefoy
Deuxième étape. On s’écarte de la route principale. Une petite route nous emmène sur quelques centaines de mètres pour arriver devant une façade discrète. Après s’être arrêté sur le bord de la route, on s’approche pour découvrir que cette façade n’est pas tout à fait anodine, on ne voit pas l’autre côté à travers les fenêtres !
Les miroirs de Stéphane Thidet sont posés dans les encadrements et tournés vers le ciel. Vous voyez un lien avec le passé de cet édifice ?
On profite de ce havre de paix. Quelques minutes au milieu des vaches. Meuh oui, on repart pour notre rendez-vous suivant.
L’Abbaye de Mazan
Le plus incroyable pour la fin ! En arrivant en voiture, on surplombe l’abbaye, très largement en ruine. On distingue des lignes difformes qui parcourent les bâtiments. En se baladant entre les ruines, c’est encore moins clair ! On voit ici et là, des bandes dorées.
Alors on prend un peu de recul. Et quand on arrive précisément au bon endroit, tout s’éclaire ! On saisit la beauté de l’œuvre de Felice Varini. Les lignes faites à la feuille d’or s’alignent. De grands cercles apparaissent pour dessiner une belle tranche de fromage ! Du Mazan ! Un hommage à l’héritage de cette abbaye.
Cet héritage, c’est le Mazan : un très bon fromage qui ressemble à l’emmental (mais objectivement, il a beaucoup plus de goût). Si vous êtes déjà venus au camping, vous en avez certainement mangé. D’ailleurs, ça nous rappelle le pique-nique de ce midi. La ressemblance est frappante, non ?
Le Partage des eaux
Voilà une chouette journée de découvertes qui s’achève. Plein de belles images en tête. Il nous reste encore plein d’installations à découvrir : la Tour à eau de Gilles Clément, le Phare de Gloria Friedmann, le Courant de Huang Yong Ping, les mires qui jalonnent le parcours et le mobilier de d’Eric Benqué. Le partage des eaux a encore tant à montrer ! On en garde pour un prochain tour.
Pour préparer votre visite dans le Parc des Monts d’Ardèche : c’est par ici.
On rentre au camping, forcément en passant par Montpezat-sous-Bauzon, terre familiale. Pour le Soleil, il vaut mieux rester en Sud Ardèche !